Publié le 1er mars 2013 par Franck Perrier
On parle suffisamment de bad buzz chez Idaos (Findus, Nestlé, etc.) pour résister à l’envie d’analyser ce cas d’école positif en prenant un peu de recul.
Tout commence par un tweet d’Oprah Winfrey (16 millions de followers tout de même). Et la capitalisation boursière de Seb gagne 4 points, soit 150 millions d’euros. Rien que ça !
Voilà les cinq leçons que nous en tirons :
- Identifier et « profiler » des leviers puissants de médiatisation. Ici Oprah Winfrey véritable star de la télévision américaine qui a répondu positivement parmi plusieurs stars contactées par Seb. A noter également le choix d’un média « classique » mais toujours aussi puissant : la télévision.
- S’engager à fond et sans crainte dans une démarche très professionnelle tout en acceptant les risques d’un échec
- Bien positionner et donner de l’aspérité à son produit, ici en l’occurrence, le « made in France » de la fameuse friteuse
- Surfer auprès de sa cible, sur une tendance du moment. En l’occurrence, la lutte contre la mal-bouffe.
- Ne jamais « lacher l’affaire »… Ici les équipes de Seb ont fait leur job de lobbying auprès d’Oprah pendant 18 mois ! Et ça a payé.
Job is done !
Si vous souhaitiez en savoir plus :
Le résumé de l’affaire du buzz
Interview de Rodolphe Roux, VP marketing digital du groupe Seb sur le ROI de l’opération
- Expert en social listening, Web3.0, l’IA et les réseaux sociaux
Franck Perrier est un expert de l’impact des technologies digitales sur les stratégies et process en communication. En 2009, il fonde l’agence digitale IDAOS puis en 2010 l’institut de formation DIGITALACADEMY. Depuis 2017, Idaos intègre l’intelligence artificielle dans ses applications de social listening et de modération en relation client.